gaufre obsession

J'aurais aussi pu appeler ce post, le gaufrier d'Emma, la folie des gaufres ou "on pensera à toi au prochain brunch", parce que chez nous les gaufres sont directement associées à l'ado n°2 qui a quitté temporairement le nid familial pour aller vivre une année dans une autre famille au Danemark, pays des vikings et du Hygge, tout comme sa super sister l’avait fait il y a deux ans en Espagne. Une drôle d'expérience à chaque fois ce premier envol. C'est excitant, un peu triste, ça fait aussi peur parfois, mais surtout ça rend très fière et ça rassure parce qu'on se dit que si on leur a donné l'envie d'aller voir ailleurs, de s'ouvrir au monde et aux autres, d'être indépendantes et autonomes alors on a finalement peut être pas trop mal fait notre travail de parents.

Pour en revenir à nos gaufres, tout à commencé l'an passé, quand l'ado n°2 a mis sur sa liste de Noël (oui même après 10 ans on a le droit de faire des listes) qu'elle voulait un mini gaufrier. Ma première réaction a été de dire bon allez, encore un gadget, une nouvelle lubie qui va durer une semaine. Mais elle est tenace notre ado n°2 et en général quand elle demande quelque chose, c'est qu'elle y a bien réfléchi. Puis des images de gaufres ont surgi de tous les côtés, une vraie conspiration. Du coup, quand le temps des cadeaux de Noël est arrivé on s'est dit pourquoi pas, ce mini gaufrier on allait de toutes façons en profiter nous aussi, les gaufres maison c’est super et sans gaufrier ce c’est tout simplement pas possible. Donc voilà, depuis le 25 décembre dernier, c'est la folie des gaufres chez nous, sucrées ou salées mais surtout sucrées faut être honnête. Un super investissement finalement ce petit appareil, il ne prend pas de place puisqu'il est tout petit et il est super mignon. Ok, je sais, mignon c'est pas vraiment un argument.

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En temps normal on n'a pas vraiment le droit d'y toucher à ce gaufrier, c'est son précieux à l'ado alors on se laisse servir et c'est pas mal non plus de temps en temps. Mais en ce moment comment dire, à situation exceptionnelle… on a eu une dérogation mais pas le droit d'en abuser ;).

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Alors merci Emma d'avoir insisté et de nous faire profiter de ton cadeau et de ton obsession. Et qui sait, peut être qu’un de ces jours on passera à la taille supérieure…

Pâte à gaufres de base

• 120 g de farine (1 tasse)
• 1 c. à soupe de sucre
• 2 c. à café de levure chimique (poudre à pâte)
• 1/4 de c. à café de sel
• 1 oeuf entier
• 125 ml de lait (1 tasse)
• 15 g de beurre fondu (2 c. à soupe)
• huile de coco (ou autre huiles neutre) pour le gaufrier

Mélanger tous les ingrédients sec dans un bol.
Battre l’oeuf avec le lait et le beurre fondu puis incorporer les ingrédients humides aux ingrédients secs. Bien mélanger et laisser reposer quelques minutes.
Pour le reste, voir le mode l’utilisation de votre appareil.


images : n.v.quelques-choses

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coup d'oeil #119

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#mickey90 une façon de célébrer les 90 ans de la célèbre souris. Quelques exemples particulièrement réussis à voir ici.

Le fauteuil en vinyl de Zhihao Guo veut mettre en avant se qui se cache à l’intérieur. Il pourrait être une bonne façon de stocker ses vêtements hors saison…

Des pâtes alimentaires au couleurs pop entièrement naturelles créées par Linda Miller Nicholson de Salted Seattle. Des vidéos de son travail à découvrir ici.

J’adore les créations en feutrine de Lucy Sparrow, son compte Instagram est un bon endroit où le découvrir.

Nothing is separate : Collaboration with nature - Elle Rutt

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coup d'oeil #118

ha, une collection d’objets en porcelaine multi-usages tout en douceur créés par le designer britannique Sebastian Bergne pour la compagnie de céramiques japonaise Tokyo Sakai.

Une belle série sur la faculté d’adaptation de la nature à la dureté de son environnement, Botanical Inquiry par le photographe australien Daniel Shipp.

Des gâteaux recouverts de plantes plus vraies que nature par Leslie Vigil.

Les oeuvres textiles incroyables de l’artiste argentine Alexandra Kehayoglou qui reproduit entre autres des paysages menacés de son pays sur d’immenses tapis faits. L’art comme moyen de sensibilisation à l’écologie.

La confiture de pommes au four de Camilla Wynne

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Et oui, on est de nouveau à ce temps de l’année où des kilos de pommes recouvrent la table de la cuisine et où on sort le pèle pommes. Le temps des tartes, des compotes et aussi le moment de ressortir la super recette de confiture de pommes au four de Camilla de Préservation Society. Cette recette c’est bien plus qu’une confiture, ce serait plutôt un vrai dessert en conserve puisqu’elle ne s’étale pas vraiment sur une tartine mais se marie à la perfection avec un yogourt ou les céréales du petit déjeuner. Avec ses raisins gonflés dans le rhum et sa touche de cannelle elle a vraiment un goût d’automne. J’ai oublié une fois d’ajouter la cannelle, c’était bon aussi mais je préfère quand même avec, je dois avouer. C’est une de mes recettes de confiture préférée et c’est aussi une des recettes du livre de Camilla que je refais chaque année après la cueillette des pommes. Je la fais pour moi bien sûr par ce que je l’adore mais aussi pour en offrir à Noël parce que même si elle sent l’automne, elle est parfaite l’hiver.

J’ai simplement remplacé les noix de la recette originale par des noisettes parce que j’adore les noisettes et que chez nous on n’est pas fan des noix de Grenoble (ça donnerait des aphtes à certains parait-il). Le seul truc un peu compliqué au début est de savoir quand arrêter la cuisson car contrairement aux autres confitures, elle ne fige pas vraiment, il faut juste arriver à obtenir un sirop épais, moi j’arrête quand les gouttes de sirop coulent moins facilement de ma cuillère en bois.

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Confiture de pommes au four de Camilla Wynne

donne 4 ou 5 pots de 250 ml.

• 1,2 kg de pommes
• 300 g de sucre
• 265 g de cassonnade
• 50 ml de jus de citron (3,5 c. à soupe)
• 1 gousse de vanille
• 100 g de raisin secs
• 50 ml de rhum
• 1 c. à soupe de cannelle
• 125 g de noisettes (ou 150 g de noix de Grenoble dans la recette originale)

La veille.
Peler et enlever le trognon des pommes et les taper ou les trancher finement.
Dans une grande casserole à fond épais, mettre les pommes, le jus de citrons , le sucre, la cassonade et la gousse de vanille et porter le mélange à ébullition sur feu moyen. Transvaser dans un saladier, protéger avec du papier sulfurisé ou du film alimentaire et mettre au réfrigérateur toute la nuit. Mettre les raisins à tremper dans le rhum.

Le lendemain.
Préparer les pots stérilisés, les laver et les mettre au four sans couvercle à 95°C tout le temps de la préparation.
Remettre le mélange dans la casserole et porter à ébullition sur feu moyen. Ajouter les raisins trempés dans le rhum et la cannelle. Porter de nouveau à ébullition. Ajouter ensuite les noisettes. Poursuivre l’ébullition jusqu’à obtenir un sirop épais composé surtout de fruit (ce n’est pas exactement comme une confiture).
Retirer du feu, remuer et attendre quelques minutes avant de verser dans les pots stérilisés jusqu’à 6 mm du bord.
Chasser les bulles et fermer les pots, puis les soumettre au traitement thermique 5 min.

CONSERVATION, STÉRILISATION ET AUTRES TRUCS...

Tirés du livre "les conserves selon Camilla" de Camilla Wynne

  1. Laver et stériliser les bocaux en les faisant bouillir et en les gardant dans l'eau chaude jusqu'au moment de les utiliser ou bien les laisser dans un four chauffé à 95°C jusqu'au moment de les remplir.

  2. Utiliser des couvercles neufs et les mettre dans une casserole remplie d'eau sur feu moyen (sans faire bouillir pour ne pas abimer les joints de caoutchouc) jusqu'au moment de les utiliser.

  3. Remplir les pots jusqu'à environ 6 mm du bord pour des bocaux de 250 ml (1 cm pour des pots de 500 ml).

  4. Ne pas oublier d'enlever les bulles d'air coincées avec un ustensile en plastique ou en bois (ne pas utiliser de métal) et nettoyer le bords des pots avec un torchon humide (ou un essai-tout ou un linge…).

  5. Mettre le couvercle sur les pots et fermer en serrant légèrement (sentir une petite résistance mais ne pas forcer) pour permettre à l'air de s'échapper lors du traitement thermique. 

  6. Placer un linge ou une grille au fond d'une grande marmite pour éviter que les bocaux se cognent (ou se brisent), déposer les bocaux dessus.

  7. Mettre de l'eau bien chaude dans la marmite et recouvrir les pots d'au moins 3 cm d'eau. Lorsque l'eau bout à gros bouillons, mettre une minuterie et chauffer 5 minutes. Baisser le feu si l'ébullition devient trop forte.

  8. Au bout des 5 minutes, retirer la marmite du feu mais attendre encore 5 min avant d'en retirer les pots pour les déposer sur un plan de travail. Laisser reposer les pots pendant 24h.

Vérifier que les pots soient bien scellés avant de les ranger si on a un doute, il vaut mieux garder au réfrigérateur.
La confiture stérilisée se garde 1 an sans problème.


images : n.v.quelques-choses