Tarte poires et amandes

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Pendant très longtemps cette recette a été un de mes classiques, je la faisais presque aussi souvent que des gâteaux au chocolat. Et puis un jour fini, plus de tarte aux poires, je ne sais pas pourquoi j'ai arrêté. Pourtant on adore les poires et les tartes chez nous mais celle là elle avait disparue de la circulation, jusqu'à ce que l'autre jour en cherchant un dessert facile à faire avec des fruits je tombe sur des poires dans ma cuisine. Question dessert facile aux fruits j'aurais pu opter pour une salade de fruits, c'est santé et y a pas plus facile mais j'avais envie de faire de la pâte. Les envies comme ça, ça ne s'explique pas il ne faut pas trop lutter parce que faire de la pâte ça détend, c’est un peu comme un moment hors du temps et sur moi ça a un effet quasi thérapeutique. Pour en revenir à cette tarte, c’est à ce moment que j'ai réalisé que je n'avais jamais fait cette recette à mes filles. Non mais! Ça faisait donc une éternité quelle avait été mise de côté. Il était temps de la faire renaitre...

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Donc voilà, ce n’est peut être pas une vraie tarte Bourdaloue, même si on n’est pas très loin, mais c’est une belle tarte d'hiver et elle va revenir plus souvent dans ma cuisine à partir de maintenant.

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Tarte aux poires et amandes

la pâte brisée

• 140 g de farine
• 70 g de beurre
• 1 jaune d'oeuf
• 30 ml d’eau froide (2 c. à soupe)
• 1 pincée de sel

la garniture

• 250 ml de crème fraîche (ou de crème sure)
• 1 ou 2 oeufs
• 2-3 c. à soupe de sucre
• 3 c. à soupe d'amandes en poudre
• 4 poires (Bartlett ou autre)

Préparer la pâte en mélangeant tous les ingrédients en même temps. Rouler en boule et laisser reposer au réfrigérateur environ 1h.
Préchauffer le four à 180°C.
Étaler la pâte et foncer un moule à tarte.
Mélanger la crème, les oeufs, le sucre et la poudre d'amandes. Verser la crème sur la pâte.
Éplucher les poires, les couper en quartiers ou en lamelles puis les déposer sur la crème.
Faire cuire 30 à 45 min.

Les proportions pour la crème peuvent varier, un peu plus de sucre si les poires ne sont pas super sucrées….
Et pour les vraiment gourmands avec une boule de crème glacée ça devrait être pas mal.

images : n.v. quelques-choses

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ginger shortbread

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Il y quelques temps, une amie qui vit depuis plusieurs années à Londres était de passage à Montréal. Elle est venue manger à la maison, nous a raconté son actualité - comment c’est de vivre le Brexit de l’intérieur - combien elle aime l’Angleterre… Bref un résumé de tout ce que l’on n’avait pas pu partager depuis longtemps et avec ces nouvelles, elle nous a apporté des petits cadeaux, une boite de mince pie pour Noël et des shortbread au gingembre. Shortbread et gingembre, ça a fait tilt, mon coeur a bondi. Il a fallu presque se battre avec l’ado n°1 pour pouvoir en goûter et en sauvegarder mais ça m’a surtout donné envie d’en faire. Je n’allais quand même pas attendre le retour annuel de mon amie ou un incertain prochain voyage à Londres (j’avoue que je prendrais bien l’avion demain si c’était possible) pour manger de nouveau de ces merveilles.

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Bon, on le sait tous, le shortbread c’est pas super léger comme biscuit, c’est plein de beurre, VRAIMENT plein de beurre et même si c’est ce qui le rend tellement bon, ça peut devenir parfois un peu écoeurant. Avec cette petite touche épicée et surtout les petits morceaux de gingembre confit, ce n’est pas plus light, faut pas rêver, mais le gingembre et toutes ses vertus (anti-nausées, aide à la digestion…) apporte une sorte d’équilibre parfait.
Nouvelle obsession, nouveaux tests et enfin une nouvelle recette approuvée par moi.
Au premier essai mes biscuits étaient un peu trop épais du coup ils n’ont pas assez cuit, ils manquaient aussi un peu de piquant. J’ai testé aussi avec du gingembre en poudre mais j’ai préféré la version avec du gingembre frais.
Donc voilà ma version de ces super biscuits à grignoter avec ou sans thé mais quand même peut être avec un peu de modération;)

Shortbread au gingembre

• 200 g de beurre doux
• 100 g de sucre
• 260 g de farine
• 40 g de farine de riz ou d fécule de maïs
• 1 pincée de sel
• 2 c. à soupe de gingembre frais rapé
• 60 g de gingembre confit coupé en petits cubes

Battre le beurre en pommade puis y ajouter le sucre et mélanger jusqu’à obtenir un mélange car et mousseux.
Ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger.
former une boule ou un cube avec la pâte, l’envelopper de film alimentaire et la mettre au réfrigérateur au moins 30 min.
Préchauffer le four à 170°C.
Étaler la pâte pour obtenir une épaisseur de 1 cm.
Garnir un cadre gâteau ou un moule puis découper les biscuits. À l’aide d’une fourchette faire des trous sur le dessus des biscuits prédécoupés.
Cuire environ 40 min. Les biscuits doivent être bien dorés.
À la sortie, du four découper de nouveau les biscuits qui se sont recollés lors de la cuisson.
Laisser refroidir.


La pâte peut être préparée à l’avance et gardée au réfrigérateur 2 à 3 jours avant d’être cuite.
On peut aussi façonner la pâte en boudins avant de la mettre au réfrigérateur et la couper en tranches de 1cm d’épaisseur pour la faire cuire.
Les shortbread peuvent se garder jusqu’à 4 jours au sec dans une boite hermétique.

images : n.v. quelques-choses

gaufre obsession

J'aurais aussi pu appeler ce post, le gaufrier d'Emma, la folie des gaufres ou "on pensera à toi au prochain brunch", parce que chez nous les gaufres sont directement associées à l'ado n°2 qui a quitté temporairement le nid familial pour aller vivre une année dans une autre famille au Danemark, pays des vikings et du Hygge, tout comme sa super sister l’avait fait il y a deux ans en Espagne. Une drôle d'expérience à chaque fois ce premier envol. C'est excitant, un peu triste, ça fait aussi peur parfois, mais surtout ça rend très fière et ça rassure parce qu'on se dit que si on leur a donné l'envie d'aller voir ailleurs, de s'ouvrir au monde et aux autres, d'être indépendantes et autonomes alors on a finalement peut être pas trop mal fait notre travail de parents.

Pour en revenir à nos gaufres, tout à commencé l'an passé, quand l'ado n°2 a mis sur sa liste de Noël (oui même après 10 ans on a le droit de faire des listes) qu'elle voulait un mini gaufrier. Ma première réaction a été de dire bon allez, encore un gadget, une nouvelle lubie qui va durer une semaine. Mais elle est tenace notre ado n°2 et en général quand elle demande quelque chose, c'est qu'elle y a bien réfléchi. Puis des images de gaufres ont surgi de tous les côtés, une vraie conspiration. Du coup, quand le temps des cadeaux de Noël est arrivé on s'est dit pourquoi pas, ce mini gaufrier on allait de toutes façons en profiter nous aussi, les gaufres maison c’est super et sans gaufrier ce c’est tout simplement pas possible. Donc voilà, depuis le 25 décembre dernier, c'est la folie des gaufres chez nous, sucrées ou salées mais surtout sucrées faut être honnête. Un super investissement finalement ce petit appareil, il ne prend pas de place puisqu'il est tout petit et il est super mignon. Ok, je sais, mignon c'est pas vraiment un argument.

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En temps normal on n'a pas vraiment le droit d'y toucher à ce gaufrier, c'est son précieux à l'ado alors on se laisse servir et c'est pas mal non plus de temps en temps. Mais en ce moment comment dire, à situation exceptionnelle… on a eu une dérogation mais pas le droit d'en abuser ;).

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Alors merci Emma d'avoir insisté et de nous faire profiter de ton cadeau et de ton obsession. Et qui sait, peut être qu’un de ces jours on passera à la taille supérieure…

Pâte à gaufres de base

• 120 g de farine (1 tasse)
• 1 c. à soupe de sucre
• 2 c. à café de levure chimique (poudre à pâte)
• 1/4 de c. à café de sel
• 1 oeuf entier
• 125 ml de lait (1 tasse)
• 15 g de beurre fondu (2 c. à soupe)
• huile de coco (ou autre huiles neutre) pour le gaufrier

Mélanger tous les ingrédients sec dans un bol.
Battre l’oeuf avec le lait et le beurre fondu puis incorporer les ingrédients humides aux ingrédients secs. Bien mélanger et laisser reposer quelques minutes.
Pour le reste, voir le mode l’utilisation de votre appareil.


images : n.v.quelques-choses

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La confiture de pommes au four de Camilla Wynne

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Et oui, on est de nouveau à ce temps de l’année où des kilos de pommes recouvrent la table de la cuisine et où on sort le pèle pommes. Le temps des tartes, des compotes et aussi le moment de ressortir la super recette de confiture de pommes au four de Camilla de Préservation Society. Cette recette c’est bien plus qu’une confiture, ce serait plutôt un vrai dessert en conserve puisqu’elle ne s’étale pas vraiment sur une tartine mais se marie à la perfection avec un yogourt ou les céréales du petit déjeuner. Avec ses raisins gonflés dans le rhum et sa touche de cannelle elle a vraiment un goût d’automne. J’ai oublié une fois d’ajouter la cannelle, c’était bon aussi mais je préfère quand même avec, je dois avouer. C’est une de mes recettes de confiture préférée et c’est aussi une des recettes du livre de Camilla que je refais chaque année après la cueillette des pommes. Je la fais pour moi bien sûr par ce que je l’adore mais aussi pour en offrir à Noël parce que même si elle sent l’automne, elle est parfaite l’hiver.

J’ai simplement remplacé les noix de la recette originale par des noisettes parce que j’adore les noisettes et que chez nous on n’est pas fan des noix de Grenoble (ça donnerait des aphtes à certains parait-il). Le seul truc un peu compliqué au début est de savoir quand arrêter la cuisson car contrairement aux autres confitures, elle ne fige pas vraiment, il faut juste arriver à obtenir un sirop épais, moi j’arrête quand les gouttes de sirop coulent moins facilement de ma cuillère en bois.

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Confiture de pommes au four de Camilla Wynne

donne 4 ou 5 pots de 250 ml.

• 1,2 kg de pommes
• 300 g de sucre
• 265 g de cassonnade
• 50 ml de jus de citron (3,5 c. à soupe)
• 1 gousse de vanille
• 100 g de raisin secs
• 50 ml de rhum
• 1 c. à soupe de cannelle
• 125 g de noisettes (ou 150 g de noix de Grenoble dans la recette originale)

La veille.
Peler et enlever le trognon des pommes et les taper ou les trancher finement.
Dans une grande casserole à fond épais, mettre les pommes, le jus de citrons , le sucre, la cassonade et la gousse de vanille et porter le mélange à ébullition sur feu moyen. Transvaser dans un saladier, protéger avec du papier sulfurisé ou du film alimentaire et mettre au réfrigérateur toute la nuit. Mettre les raisins à tremper dans le rhum.

Le lendemain.
Préparer les pots stérilisés, les laver et les mettre au four sans couvercle à 95°C tout le temps de la préparation.
Remettre le mélange dans la casserole et porter à ébullition sur feu moyen. Ajouter les raisins trempés dans le rhum et la cannelle. Porter de nouveau à ébullition. Ajouter ensuite les noisettes. Poursuivre l’ébullition jusqu’à obtenir un sirop épais composé surtout de fruit (ce n’est pas exactement comme une confiture).
Retirer du feu, remuer et attendre quelques minutes avant de verser dans les pots stérilisés jusqu’à 6 mm du bord.
Chasser les bulles et fermer les pots, puis les soumettre au traitement thermique 5 min.

CONSERVATION, STÉRILISATION ET AUTRES TRUCS...

Tirés du livre "les conserves selon Camilla" de Camilla Wynne

  1. Laver et stériliser les bocaux en les faisant bouillir et en les gardant dans l'eau chaude jusqu'au moment de les utiliser ou bien les laisser dans un four chauffé à 95°C jusqu'au moment de les remplir.

  2. Utiliser des couvercles neufs et les mettre dans une casserole remplie d'eau sur feu moyen (sans faire bouillir pour ne pas abimer les joints de caoutchouc) jusqu'au moment de les utiliser.

  3. Remplir les pots jusqu'à environ 6 mm du bord pour des bocaux de 250 ml (1 cm pour des pots de 500 ml).

  4. Ne pas oublier d'enlever les bulles d'air coincées avec un ustensile en plastique ou en bois (ne pas utiliser de métal) et nettoyer le bords des pots avec un torchon humide (ou un essai-tout ou un linge…).

  5. Mettre le couvercle sur les pots et fermer en serrant légèrement (sentir une petite résistance mais ne pas forcer) pour permettre à l'air de s'échapper lors du traitement thermique. 

  6. Placer un linge ou une grille au fond d'une grande marmite pour éviter que les bocaux se cognent (ou se brisent), déposer les bocaux dessus.

  7. Mettre de l'eau bien chaude dans la marmite et recouvrir les pots d'au moins 3 cm d'eau. Lorsque l'eau bout à gros bouillons, mettre une minuterie et chauffer 5 minutes. Baisser le feu si l'ébullition devient trop forte.

  8. Au bout des 5 minutes, retirer la marmite du feu mais attendre encore 5 min avant d'en retirer les pots pour les déposer sur un plan de travail. Laisser reposer les pots pendant 24h.

Vérifier que les pots soient bien scellés avant de les ranger si on a un doute, il vaut mieux garder au réfrigérateur.
La confiture stérilisée se garde 1 an sans problème.


images : n.v.quelques-choses

Châtaignes et figues

Des figues gorgées de soleil et de sucre que l’on ramasse au mois d’août et des châtaignes au goût d’automne et de soirées fraiches, cette recette pourrait parfaitement résumer le passage entre les 2 saisons, le glissement tranquille vers la fraicheur, les petits frissons, les pulls que l’on commence à porter en fin de journée, l’humidité de la terre, le plaisir de marcher dans les feuilles, de ressortir ses chaussures et ses vestes, cette lumière bien particulière de l’automne… Bref un parfum de rentrée des classes, un nouveau chapitre dans l’année.

Je suis une grande fan des figues, je crois que je pourrais en manger presque tous les jours quand c’est la saison. J’en fais toujours quelques pots de confiture pour faire durer l’été, quelque fois une tarte mais j’aime surtout les manger comme ça, sans rien, tout simplement. Alors même si je rêve devant certaines recettes aux figues, il est assez rare que je les fasse, probablement par peur de gâcher ce plaisir simple. Mais dans cette recette, en plus des figues il y avait la farine de châtaignes qui m’évoque toujours les parfums de la Corse et le goût des beignets à la farine de châtaigne de ma Minnà et le romarin, ma plante aromatique préférée, je ne pouvais donc tout simplement pas passer à côté sans l’essayer.

C’est vrai qu’elle n’est pas aussi neutre que les autres cette farine de châtaigne avec son goût bien particulier à la fois doux et rustique, elle n’est d’ailleurs souvent utilisée qu’en petites touches dans les recettes. Mais avec la vague du sans gluten, on la voit de plus en plus et de plus en plus souvent en tant que vedette et ça fait du bien. La mienne je la rapporte de Corse à chaque fois que j’y vais et comme je ne l’utilise pas tous les jours et qu’elle a toujours pour moi une petit côté rare donc précieux, je la conserve au congélateur pour qu’elle garde toute sa saveur et son parfum. Je la ressort dès que je trouve une recette qui me semble valoir la peine d’entamer mon trésor, je commence d’ailleurs a en avoir quelques unes.

En ce qui concerne ce gâteau de transition ou de début d’automne, il est vraiment délicieux, pas sec du tout (il reste d’ailleurs assez humide) et il cale bien les fringales d’après midi. Je suis sûre qu’il serait parfait après une longue marche en forêt.

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Gâteau figues, châtaignes et romarin

• 6-8 figues
• 5 oeufs
• 180 de sucre (complet de préférence)
• 160 g de farine de châtaigne
• 40 g de fécule de maïs (Maïzena)
• 200 g de beurre fondu
• 1 c. à café d'extrait de vanille
• un brin de romarin

Préchauffer le four à 180°C.
Beurrer et fariner un moule à manqué d'environ 20 cm de diamètre ou un moule carré.
Effeuiller et hacher finement le romarin.
Fouetter les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis ajouter la farine, la fécule de maïs, le beurre, la vanille et le romarin. Bien mélanger.
Couper les figues en morceaux et les mélanger à la pâte avec une spatule. Verser dans le moule et cuire environ 45 minutes (vérifier en piquant avec la pointe d’un couteau ou un cure dents qui doit ressortir sec).
Laisser tiédir avant de couper.

images : n.v.quelques-choses

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