Le Tzatziki

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Le Tzatziki (ou djadjik pour les turcs) est une de ces recettes super fraîches simplement parfaites pour l'été aussi. J'avais tout d'abord prévu mettre cette recette ici au début de l'été, quand il a commencé à faire bien chaud ici. Et puis il y a eu les vacances (avec le rythme de fou qui va avec juste avant de partir), le retour de notre David  "fils" allemand chez lui, la folle reprise du boulot et le départ de l'ado n°2 pour un an, bref un enchainement de choses qui m'ont un peu éloignée de cet espace. Heureusement cette année l'été et la chaleur semblent vouloir se prolonger plus que d'habitude ici à Montréal aussi je me suis dit qu'il n'était pas trop tard pour refaire un petit Tzatziki et en partager la recette.
La première fois que j'en ai entendu parlé et que j'en ai gouté, je devais avoir autour de 8 ans je crois, c'était mon père qui l'avait préparé. De retour de voyage en Grèce, il avait ramené dans ses bagages, des ceintures faites de fausses pièces d'or, des choses brillantes comme un trésor de pirate, des Dolmas (ces feuilles de vignes farcies de riz) et le Tzatziki. Je ne suis pas sûre d'avoir vraiment aimé sur le moment mais maintenant c'est une des rares choses contenant du concombre que je peux manger. Il faut dire que le concombre et moi ce n'est pas vraiment une histoire d'amour, enfin, c'est plutôt mon corps qui n'aime malheureusement pas le concombre et c'est vraiment dommage vu le capital fraicheur et légèreté du Cucurbitacé.

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D'habitude, je fais mon Tzatziki sans réfléchir; du concombre, du yaourt ou du fromage blanc selon ce que j'ai sous la main, de la menthe de l'ail plus ou moins selon qui va le manger (plutôt moins pour moi d'ailleurs), du sel du poivre et voilà. Je ne me pose pas vraiment de questions sur les quantités, je goûte mais cette fois ci, je voulais le préparer un peu plus dans les règles de l'art. Alors voilà, une recette en provenance directe d'un cuisinier grec (désolée, j'ai oublié la source exacte). C'est un peu plus long mais aussi délicieux. Dans le futur, je pense que je vais naviguer entre cette recette plus traditionnelle et mes improvisations.

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le Tzatziki

• 2 concombre anglais
• 600 g de yaourt grec de brebis
• 2 pincées de menthe séchée
• 2 gousses d'ail
• 2 c. à soupe d'huile d'olive
• sel et poivre

Déposer un torchon propre dans une passoire au dessus d'un saladier et y verser le yaourt grec et laisser égoutter pendant 3h.
Sans les éplucher, couper les concombres en deux dans le sens de la longueur en retirer les graines puis les couper en très petits cubes. Saupoudrer de sel et les laisser dégorger dans une passoire pendant environ 30 min.
Dans un bol, mélanger le yaourt écouter, les dés de concombre, 2 pincées de menthe sèche, 2 c. à soupe d'huile d'olive (on peut en ajouter un peu si on trouve le tout trop compact), sel et poivre au goût.
Laisser reposer au frais au moins 1 h. 

On peut aussi taper le concombre si on ne veut pas de morceaux
J'ai servi mon Tzatziki dans des petits concombre libanais évidés mais on peut le manger avec du pain pita, en accompagner du poulet... Il n'y pas de limites.

 

images : n.v. quelques-choses

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Upper Canada village et pain cocotte

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Upper Canada Village est une sorte de Musée vivant, un village de 1860 reconstitué avec des maisons d'époque ayant été déplacées lors de la construction de la voie maritime du St-Laurent. Une quarantaine de bâtiments regroupés pour former un vrai village avec son ou plutôt ses églises, une scierie, un journal, des fermes, une fromagerie, un ferblantier, un moulin... Le tout "habité" pendant plusieurs mois par une population elle aussi "d'époque".
Ok, ça pourrait un peu faire penser à Westworld, cette série (oui je sais c'était aussi un film avec Yul Brynner qui m'avait fait super flipper enfant) dans laquelle des robots à l'apparence humaine "peuplent" un parc d'attractions pour humains en mal de sensations. Mais là, pas de robots qui pètent les plombs, juste des humains qui habitent et donnent vie à ce village durant la journée. Une façon sympa d'en apprendre un peu plus sur l'histoire et la façon de vivre au Canada au 19ème siècle.

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J'ai visité cet endroit lors de de mon premier voyage au Canada, bien avant de venir y vivre et j'y suis retourné à plusieurs années d'intervalles à différentes saisons en découvrant à chaque fois quelque chose de nouveau. Cette fois on s'y est retrouvé pour le Victoria Day* le jour de la fête de la reine (ou journée nationale des patriotes pour le Québec). Un dimanche de célébration vraiment sympa. 

Le rapport entre cette sortie et mon pain cocotte et bien c'est avec la farine provenant du moulin d'Upper Canada Village que je l'ai réalisée. Cette recette de pain sans pétrissage est apparue il y a quelques années ici, elle a fait plusieurs fois le tour des cuisines et des blogs depuis - parce qu'une recette de pain sans pétrissage ça ne se refuse pas - mais comme je suis plutôt lente et hors tendances côté bouffe je l'ai faite pour la première fois il y seulement 2 ou 3 ans. Lors de cette première tentative même si c'était super excitant de faire mon pain et même si il était bon, il était resté assez plat et je n' avais pas retenter l'expérience. Il faut dire aussi que chez nous on est plutôt baguette ou gros pain de campagne mais pas trop dans l’entre deux.

Mais voilà quand j'ai rapporté mon petit sac de farine entière d'Upper Canada Village je me suis tout de suite dis qu'elle allait finir en pain. Cette fois non plus mon pain n'était pas super gonflé mais il était vraiment bon et cette version farine entière m'a beaucoup plus.  Et puis comme il me reste encore de quoi faire quelques fournées, je ne désespère pas d'arriver à un résultat moins plat la prochaine fois.

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Le pain cocotte

• 380 g de farine + pour saupoudrer
• environ 8 g de sel (1+1/4 de c. à café )
• 12 g de levure de boulanger fraiche
• 300 ml d'eau froide
ou
• 1/4 de c. à café de levure sèche instantanée
• 350 à 380 ml d'eau froide

et un cocotte en fonte avec un couvercle

Mélanger la farine, la levure et le sel dans un saladier ou dans la cuve d'un robot.
Ajouter l'au et mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène collante.
couvrir le saladier d'un film plastique et laisser reposer 12h. La pâte est prête lorsqu'elle bulle.
Fariner un plan de travail et y poses la pâte, la replier sur elle même 2 fois en ajoutant un peu de farine.
Couvrir d'un film plastique et laisser reposer de nouveau 15 min.
Former une boule avec la pâte en la manipulant avec les mains farinés (sinon ça colle).
Prendre un morceau de papier parchemin et le froissant pour le rendre plus souple puis le saupoudrer de farine et y déposer la pâte en mettant le pli sur le dessus.
Saupoudrer de nouveau la pâte de farine, couvrir d'un linge et laisser reposer 2h. La pâte doit doubler de volume.
Faire chauffer le four à 230°C et y mettre la cocotte en fonte vide pendant 30 min.
Sortir la cocotte du four et y déposer la pâte avec le papier cuisson. Faire des stries avec un couteau, mettre le couvercle de la cocotte et enfourner pour cuire 30 min. à couvert. Enlever le couvercle et continuer la cuisson de 15 à 30 min.

Comme l'explique Christelle (de Christelle is Flabergasting), on peut réduire les temps de pause en utilisant de l'eau très chaude et du vinaigre de vin rouge. Si ça vous tente, vous pouvez suivre ses indications, moi je n'ai pas encore testé.

 

* Petit rappel pour ceux qui l'auraient oublié, le Canada fait partie du Commonwealth donc on y fête la reine, plus ou moins selon les provinces mais on la fête et même si je ne suis pas fan de la royauté dans l'absolu, j'avoue que j'aime bien ces évènements et célébrations.  

images : n.v. quelques-choses



 

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Focacciaaaaa

L'été, les repas sans prise de tête, les apéros... quelques petites choses auxquelles j'aspire ces derniers temps. Alors, comme si ça pouvait faire monter les températures et venir les vacances plus vite, voilà 3 samedis de suite que je fais cette focaccia.
Qui dit focaccia, dit huile d'olive donc oui, c'est plutôt gras, mais c'est du bon gras non? Et puis ça sent bon l'Italie et la Méditerranée et c'est une raison de plus pour ne pas s'en priver.

Évidement, elle n'est pas exclusive à l'été cette recette, elle est aussi parfaite pour accompagner une petite soupe les soirées d'hiver, mais quand même, mangée avec quelques tomates natures ou un peu de charcuterie à l'apéro, c'est encore meilleur.

J'ai ajouté quelques brins de romarin dans mon huile parce que c'est mon herbe aromatique préférée. Je pense d'ailleurs que j'en mettrais plus dorénavant, ça apporte vraiment un petit plus selon moi, mais ce n'est pas une obligation. On pourrait aussi pourquoi pas, ajouter des olives, des dés de jambon ou des morceaux de tomates séchées à la pâte, peut être que j'essaierai un de ces jours, je vous dirais. Mais en attendant, je vais me prendre un petit bout de focaccia nature tiens. C'est presque l'heure de l'apéro.

Focaccia

• 25 g de levure de boulanger fraîche
• 300 ml d'eau tiède
• 1 c. à soupe de sucre
• 600 g de farine
• 3 c. à café de sel
• 200 mL d'huile d'olive
 

Pour finir

• 4 c. à soupe d'huile d’olive
• 3 c. à soupe d'eau tiède
• 1 c. à café de gros sel
• brins de romarin (optionnel)

Délayer la levure de boulanger et le sucre dans l'eau tiède et laisser reposer 20 min.
Mettre la farine dans le bol d'un robot ou dans un grand bol en formant une fontaine et déposer les le sel tout autour. Verser le levain puis l'huile d'olive (200 ml) et pétrir jusqu'à obtention d'une pâte souple.
Mettre en boule et laisser reposer 2 h couvert d'un torchon propre dans un endroit chaud à l'abris des courants d'air.
Travailler la pâte 1 minute pour en chasser l'air puis l'étendre avec les doigts sur un plaque huilée allant au four. Partir du centre et essayer d'avoir la même épaisseur partout.
Battre l'huile, l'eau et le gros sel et badigeonner la pâte avec la moitié de l'huile salée.
Laisser reposer 10 min.
Préchauffer le four à 240°C.
Décorer avec des feuilles de romarin.
Faire cuire environ 20 min.
À la sortie du four, napper avec le reste de l'huile salée.
Laisser tiédir ou refroidir avant de manger.

 

images : n.v. quelques-choses

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Chou à la bière

L'hiver, la moustache nous rapporte très très très souvent du chou de ses virées course, il parait que c'est super bon pour la santé mais j'avoue, je n'ai pas toujours d'inspiration pour le cuisiner. Heureusement, cette recette est devenue un classique à la maison, une sorte de recette doudou sans prise de tête, un plat réconfortant quand il fait froid.
Blanc, vert, vert frisé ou rouge, ça marche toujours. Évidement, le goût est un peu différent à chaque fois et la version chou rouge est pas mal plus colorée, mais c'est aussi ce qui permet de ne pas se lasser.
Donc du choux bien sûr, mais aussi quelques lardons pour donner du goût et un petit côté potée, une ou 2 pommes de terre si on a peur que ça ne tienne pas assez au corps, un peu de carotte pour la couleur, une pommes pour la douceur et de la bière.
Si je ne cuisine pas souvent avec du vin rouge - les plats en sauce au vin je trouve ça plutôt difficile à digérer - j'aime ajouter de la bière, je trouve ça apporte vraiment un petit truc en plus, quelque chose de plus subtil, de léger. Et puis quand même le chou et la bière ça marche vraiment bien.

J'avoue, j'ai aussi un petit ingrédient secret, j'ajoute des baies de myrte sèches que j'ai rapportées de Corse dans le but de faire de la liqueur mais dont je me sers plutôt en cuisine (c'est vraiment super dans un plat mijoté, avec de la viande...)
Le myrte est un arbuste que l'on retrouve beaucoup en Méditerranée et en Corse. Les feuilles, les fleurs et les baies de myrte (immangeables telles quel) servent à préparer des tisanes, des infusions, de la gelée, du vin mais surtout de la liqueur. La liqueur de myrte c'est LA liqueur en Corse, il y en a d'autres d'accord, mais pour moi c'est la meilleure. C'est l'apéritif-digestif le plus délicieux de l'île. Difficile de résister à une petite myrte en fin de soirée. Moi je la préfère fonçée et surtout sans glaçon, et quand elle a été faite par la mère d'une amie, c'est encore meilleur.

Pour notre chou, on a dit pas prise de tête, alors myrte ou pas c'est pas vraiment grave, on peut toujours mettre quelques grains de genièvre si on en a, ou rien c'est bien aussi.
Voilà, bon chou!

Chou à la bière

pour 4-6 personnes

• 1 chou (ou 1/2 si il est très gros)
• 150 g de lardons
• 1 oignon
• 1 ou 2 carottes
• 1 pomme
• 1 ou 2 pommes de terre
• 1 bouteille de bière (350 ml)
• 1 c. à soupe environ de beurre
• sel et poivre
• 1 c. à café de baies de myrte (optionnel)

Émincer l'oignon. Éplucher les carottes et les pommes de terre et les couper en morceaux. Enlever les feuilles extérieures du chou, le couper en deux, en retirer la partie centrale dure puis couper en lamelles.
Faire fondre le beurre dans une cocotte, y mettre les lardons et l'oignon émincé et faire revenir jusqu'à ce que les oignons soient transparents et les lardons cuits. Ajouter le chou émincé, les carottes, les pommes de terre, les baies de myrte et la bière. Saler, poivrer, couvrir et laisser cuire pendant 15 minutes à feu moyen doux.
Ajouter la pommes coupée en morceaux.
Couvrir de nouveau et laisser cuire encore au moins 30 minutes.

Cette fois, j'ai utilisé du chou blanc.
Pour la bière je préfère la Honey Brown mais c'est comme vous voulez ( j'éviterais juste la brune, peut être  un peu trop forte).

images : n.v. quelques-choses

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Un peu de fraîcheur

À l’heure qu’il est je suis probablement sur la plage à regarder la mer (peut être même dedans) ou en train de croquer dans une tomate parce que mes repas vacances sont la plupart du temps constitués de tomates, fromages, fruits, pain et quelques fois un peu de charcuterie. Mais il y a aussi les petites salades rafaîssissantes. Il ne s’agit pas vraiment de recettes mais plutôt d’associations anti-prise de tête de 2-3 ingrédients simples qui vont bien ensemble. En voilà 2 que j'adore.

D’abord le fenouil (j’adore le fenouil, je ne m’en lasse pas) et son goût anisé qui va tellement bien avec les agrumes et plus particulièrement le pamplemousse rose.

Et puis il y à la pastèque, indiscociable de l’été que j’ai pourtant longtemps boudé et que je préfère associée à du sale (tout comme le melon d’ailleurs). Alors pastèque, Feta et olives Kalamata c’est je trouve un super trio.

Et oui, il manque bien les olives dans la salade de pastèque, elles sont arrivées plus tard même si ça marche aussi sans ;)

Et oui, il manque bien les olives dans la salade de pastèque, elles sont arrivées plus tard même si ça marche aussi sans ;)

Salade de fenouil et pamplemousse rose

• 1 ou 2 bulbes de fenouil selon la grosseur
• 1 pamplemousse rose
• sel et poivre
• huile d’olive
• vinaigre balsamique

Enlever les premières feuilles des bulbes de fenouil puis les couper en tranches très fines (comme un carpaccio). Déposer le fenouil dans un plat. Peler le pamplemousse, en prélever les suprèmes ett les déposer sur le fenouil. Saler, poivrer, arroser d’un filet d’huile d’olive et d’un filet de vinaigre balsamique.
C’est prêt.

 

Pastèque, Feta et olives

• 1/4 ou 1/2 pastèque selon la grosseur
• fromage Feta
• olives Kalamanta (dénoyautées)
• sel et poivre
• huile d’olive
• vinaigre balsamique

Découper la pastèque en morceaux (cubes…) et la déposer dans un saladier. Émietter le fromage dessus et ajouter les olives. Saler légèrement (personnellement je ne sale pas vraiment, le fromage et les olives étant déjà salés) arroser d’un filet d’huile d’olive et de vinaigre balsamique.

On peut aussi ajouter quelques feuilles de menthe ou des morceaux de procciuto.

 

images : n.v. quelques-choses

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