des Femmes inspirantes

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Hier, c’était la journée internationale de droits des femmes. Je dois dire que je suis toujours un peu partagée face aux journées spéciales comme ça. D’un côté je trouve important que l’on prenne le temps de mettre en lumière des personnes inspirantes, des femmes qui réalisent des choses, se battent pour leurs droits, leurs idées et pour faire que le monde soit plus égalitaire, pour que l’on n’oublie pas que malheureusement liberté et égalité ne sont pas les mêmes pour tous. Mais d’un autre côté, je trouve dommage que l’on doive encore définir une journée dans l’année pour le faire. Comme si on autorisait ou qu’on excusait le fait que les 364 autres jours de l’année, on puisse de nouveau oublier et fermer les yeux sur les inégalités. C’est dans ce sens, je trouve dommage que cette journée soit encore malheureusement nécessaire. Il me semble que ce n’est pas juste une fois par an que l’on devrait respecter les différences et oeuvrer pour réduire les inégalités, pas seulement une journée par an que l’on devrait reconnaitre et mettre en avant la valeur, le talent, la force et le courage de celles et ceux qui nous entourent et pas seulement une journée par an que l’on devrait leur dire qu’on les aime et les admire. C’est quelque chose que l’on devrait faire quotidiennement même si ce n’est pas toujours facile.

J’aimerais qu’un jour il n’y ait plus une journée des femmes, mais que chaque jour soit celui de l’humain. Que l’on ne soit plus tenté de faire une différence selon le sexe, la race ou l’orientation sexuelle face au talent, au courage, à la créativité ou simplement aux droits fondamentaux. Cela ne veut pas dire gommer les différences, elles existent et sont bien réelles, cela veut dire les accepter comme une richesse. Reconnaitre l’autre ce n’est pas se soustraire quelque chose, c’est plutôt acquérir quelque chose de plus, s’enrichir.

Chaque année durant cette journée, je me demande quelles sont les femmes qui m’inspirent. Il y en a beaucoup, connues, moins connues, de différents horizons, mais je dois dire que ce sont les femmes qui m’entourent que je trouve souvent les plus inspirantes. Des femmes “ordinaires”, mères, grand-mères, tantes, soeurs, filles, amies, collègues…. Ces femmes imparfaites parce qu’humaines, ordinaires et extraordinaires car elles marquent des vies. Toutes différentes et en même temps liées par ce pouvoir mais aussi cette responsabilité de montrer que l’on a le droit d’être ce que l’on est et que l’on doit avoir le choix d’être ce que l’on veut.

Ma mère, comme c’est probablement le cas pour beaucoup, est certainement la première femme inspirante de ma vie. Une femme qui m’a appris l’importance d’être indépendante mais qui m’a surtout fait l’immense cadeau de me montrer ce que sont la générosité, la tolérance, le respect et l’ouverture aux autres. Ces choses qui ne s’achètent pas et rendent tellement plus riche. Ces valeurs qui font de nous des humains forts, intelligents, capables de découvrir l’autre et de se comprendre, et que j’espère avoir été capable de transmettre moi aussi à mes enfants. Et puis il y a mes filles, jeunes femmes à la fois sensibles et fortes, adultes en devenir qui m’épatent et m’inspirent tous les jours, parce qu’elles ne se laissent pas étouffer par les préjugés et restent curieuses, ouvertes et libres de leurs choix. Des jeunes femmes qui, comme toutes les autres, on besoin de savoir qu’elles ont le choix et le droit d’accomplir ce qu’elles veulent et qui ne devraient jamais être entravées ou muselées par la peur et les préjugés.

Alors voilà, cette année, j’ai eu envie de rendre un petit hommage à ces femmes inspirantes, celles qui mettent au monde et celles que l’on met au monde, celles qui nous entourent et qui nous aident à grandir.
Ni mieux, ni moins bien, pas parfaites, simplement différentes, uniques, fortes et inspirantes.

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Betterave, orange etc.

Ça a commencé par la recherche d’une petite entrée légère à apporter chez des amis pendant les fêtes de fin d’années, et ça s’est terminé par un coup de foudre pour une recette classique qui se réalise en un clin d’oeil.
Peu d’ingrédients et un résultat aussi jolie que bon, exactement tout ce que j’aime.
Des oranges parce qu’en hiver on a toujours besoin de vitamines et des betteraves, parce que j’adore leur couleur et leur goût un peu terreux et puis quand même, le mariage betterave-orange, c’est un classique. Ce qui était moins classique pour moi, c’est la façon de cuire les betteraves. Parce que même si la cuisson au four en papillote de ces légumes ça ne date pas d’hier, j’en étais toujours à les cuire dans de l’eau ou à les consommer simplement crues. Et oui, j’avoue que je manquais vraiment un truc simple et qui change tout. Donc voilà, petite révélation pour moi, les betteraves cuites en papillotes au four c’est vraiment autre chose. Et oui, je m’extasie encore facilement, devant des petites choses comme ça.

Bon dans cette petite recette, il y a aussi la sauce, douce avec sa petite touche de miel et de vinaigre balsamique et délicatement parfumée aux zestes d’orange. Là aussi, rien de compliquée non plus des ingrédients tout ce qu’il y a de plus classiques mais en proportions parfaites.
Bref je n’a rien changé à cette recette, je me suis juste contentée de la faire et refaire plusieurs fois depuis et toujours avec le même succès.

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Salade betterave orange Feta

• 3 betteraves
• 3 oranges
• Feta au goût

Pour sauce sauce

• 3 c. à soupe de vinaigre balsamique
• 2 c. à café de moutarde Dijon
• 2 c. à café de zestes d’orange
• 1 c. à café de miel
• 80 ml d’huile d’olive
• sel et poivre

Pour servir

• pousses d’épinards
• noisettes concassées (optionnelles)

Enrober les betteraves d’huile d’olive, les mettre en papillotes dans du papier cuisson et faire cuire 1h dans un four préchauffer à 200°C. Vérifier la cuisson en plantant la pointe d’un couteau.
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients et réserver.
Laisser refroidir les betteraves puis les éplucher et les trancher en rondelles.
Peler les oranges à vif et les trancher en rondelles.
Dans un plat, alterner les tranche de betteraves avec les tranches d’orange pour former une rosace.
Émietter la Feta sur la rosace, ajouter quelques noisettes concassées (optionnel) et arroser avec la moitié de la sauce au moment de servir.
Servir accompagné des pousses d’épinards assaisonnées avec le reste de la sauce.

On peut réduire de moitié la quantité d’ingrédients pour la sauce si on n’ajoute pas les épinards,

images : n.v.quelques-choses

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Colors par Scottie Cameron

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coup d'oeil #137

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Les superbes photos d’architecture du designer photographe bulgare Mariyan Atanasov. Voir son travail aussi ici.

Kaiku living color créé par Nicole Stjernswärd, designer industrielle Suédoise basée à Londres, permet d’obtenir des colorants à partir de déchets végétaux. Une alternative naturelle aux colorants artificiels.

Ideals & Traditions, une très belle série de tableaux par Peter Chan, artiste hongkongais basé à Toronto.

Les Donuts colorés, lumineux et gourmands créés par l’artiste visual Ruslan Khasanov pour Dunkin’ Donuts.

Le gâteau citron & romarin

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Je ne sais plus combien de fois je l’ai dit, mais j’aime le romarin, si je ne devais choisir qu’une seule plante aromatique, ce serait certainement celle là. Le romarin j’en mets très souvent dans mes plats et il s’invite aussi quelques fois dans d’autres petites préparations comme des scones, des biscuits salés, des infusions…. Mais pas vraiment dans mes pâtisserie. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai, j’ai bien une recette de gâteau à la farine de châtaigne aux figues et au romarin mais dans cette recette, c’est plutôt la farine de châtaigne la vedette, le romarin n’a là qu’un rôle de soutien. Alors voilà, j’avais envie de quelque chose de simple qui renfermerait le parfum et la saveur du romarin sans être obligée de manger des petits bouts de feuilles. Quelque chose un peu comme un gâteau-infusion.

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Je ne sais pas si c’est simplement le hasard ou si c’est peut être parce que j’y ai pensé de plus en plus fort, cette recette est tombée sous mon nez juste quand il fallait.

C’est au détour d’une conversation sur je ne sais plus quoi, que mon amie Marie (merci encore pour cette découverte) me parle du blog Miss Maggie’s Kitchen, un blog de cuisine que je ne connaissais pas encore, il y en a tellement, un blog avec un ton sympa, de belles photos et des recettes qui font envie. Il n’en fallait pas plus pour me donner celle d’aller y jeter un oeil. Quelques minutes après notre conversation, me voilà donc partie à sa découverte. Et là, je tombe direct sur la vidéo d’une recette de gâteau au citron et au romarin. Un gâteau juste comme j’en rêvais.

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Les planètes étaient alignées, j’avais tous les ingrédients sous la main, en plus d’une demande express de desserts de l’enfant n° 2, il parait que depuis quelques temps, il n’y ait plus assez de trucs sucrés à se mettre sous la dent chez nous. Pour une fois, je n‘ai pas attendu des jours, des semaines, voir des années avant le premier test. Ça a été tout de suite, et c’était plutôt pas mal. J’ai fait l’impasse sur le crémage. Quand on n’est pas sûr de manger le gâteau au complet rapidement, je trouve que c’est mieux d’éviter les crémages et de toute façon, on n’est pas super fan à la maison. Je n’ai pas non plus fait de petits fruits enrobés de sucre pour décorer comme suggéré dans la version originale. Premier essai réussi mais un peu trop de sucre et un parfum de romarin un peu trop subtil à mon goût.

D’autres essais ont suivi et j’ai peaufiné ma version, ça tient à pas grand chose quelques fois pour arriver à ce que l’on a en tête. Réduire un peu la quantité de sucre, ajouter du sirop en fin de cuisson. Des mini-ajustements qui font que le résultat nous correspond vraiment. Un peu comme un vêtement sur-mesure, pas forcément le meilleur pour tout le monde, simplement parfait pour soi. Au final un gâteau simple mais avec un petit goût particulier pour accompagner ma pause thé.

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Gâteau citron & romarin

• 200 g de beurre
• 220 g de farine
• 10 g de levure chimique (1 sachet - 2 c.à café)
• 1 pincée de fleur de sel
• 160 g de sucre
• 4 oeufs
• 2 citrons
• 1 ou 2 brins de romarin
• 3 c. à soupe de sirop de romarin

Sirop de romarin

• 200 ml d’eau
• 220 g de sucre
• 2 beaux brins de romarin

Préparer le sirop de romarin en mettant l’eau, le sucre et le ou les brins de romarin dans une casserole. Porter à ébullition puis baisser le feu et cuire jusqu’à se que le sucre soit complètement dissous. Laisser refroidir et réserver.

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le beurre avec les brins de romarin dans une casserole.
Battre les oeufs entiers avec le sucre puis incorporer 3 c. à soupe de sirop de romarin. Ajouter le zeste d’un citron et le jus des 2 citrons. Ajouter ensuite le beurre infusé, la farine, la levure et le sel.
Beurrer un moule à manqué et saupoudrer le fond avec un peu de sucre.
Cuire environ 40 min. Tester avec la pointe d’un couteau pour vérifier la cuisson, elle doit ressortir sèche.
Démouler. Arroser le gâteau avec 2 à 4 c. à soupe de sirop de romarin et laisser refroidir.

Le gâteau se garde facilement 3 à 4 jours. si il est recouvert pour éviter de sécher.
On peut aussi répartir la pâte dans 2 moules pour une version de gâteau étage comme celle de Miss Maggie’s Kitchen. Il faudra alors préparer un glaçage.

Le sirop de romarin peut être plusieurs semaines au réfrigérateur.

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images : n.v. quelques-choses

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