cake Matcha-choco

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Matcha et chocolat, deux mots qui sonnent comme une musique à mes oreilles et à mes papilles. Oui, oui, mes papilles ont des oreilles elles aussi, je les sens d'ailleurs quelques fois qui dansent la samba rien qu'à l'idée d'une petite dose de douceur.

J'aime le chocolat, c'est pas vraiment une révélation et j'adore le Matcha, son goût vraiment particulier, limite amer mais si délicat...  Alors imaginez, Matcha + chocolat = moment de pur bonheur. Donc quand j'ai vu ce cake vert et brun dans le magazine Saveur, j'ai tout de suite su que j'allais le faire. Ça m'aura pris trop longtemps à mon goût mais ça y est, c'est fait et je ne regrette vraiment rien.

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J'ai toujours eu une certaine réserve envers le glaçage, je trouve que ça alourdi souvent inutilement, que ça complique, que c'est une façon de cacher la misère ou de masquer un manque. Bref ça manque de simplicité. 
Mais cette fois, je ne sais pas pourquoi ce petit côté lustré me faisait de l'oeil alors à bas les préjugés, j'ai craqué, j'ai fait le glaçage. J'ai suivi la recette à la lettre et même si je ne suis pas sûre de le faire à chaque fois, honnêtement, il apporte vraiment quelque chose de plus ce glaçage, une petite touche de moelleux qui allège le cake. Je dois même avouer que j'ai eu du mal à résister et à m'empêcher de le manger avant d'en napper le cake.

Cake marbré Matcha-Choco

• 75 g de crème fraîche épaisse
• 175 g de sucre
• 1 pincée de sel
 1/2 c. à café de levure chimique (poudre à pâte)
• 3 oeufs
• 135 g de farine
• 50 g de beurre fondu tiède
• 3 c. à café de poudre de cacao
• 1 c. à café de matcha (poudre de thé vert)

Pour le glaçage

• 50 g de sucre
• 60 g de glucose
• 60 g de chocolat noir
• 40 g de lait concentré sucré
• 30 ml d'eau

Beurrer et chemiser un moule à cake.
Mélanger la crème le sucre et le sel. Ajouter les oeufs un à un puis la farinent le levure. Bine mélanger puis incorporer le beurre fondu.
Diviser la pâte en 2. Mélanger le matcha dans une des moitié de pâte et le cacao dans l'autre.
Préchauffer le four à 180 °C.
Remplir le moule en alternant les couleurs pâtes.
Enfourner et cuire environ 55 min. Démouler et laisser refroidir.
Préparer le glaçage. Porter à ébullition le sucre, le glucose et l'eau puis ajouter le lait concentré sucré et porter de nouveau à ébullition. Verser le mélange chaud sur le chocolat. Mélanger et laisser tiédir (le mélange épaissi en refroidissant).
Lorsque le cake est froid, le recouvrir avec le glaçage.

On peut de servir de 2 poches à douille pour répartir les pâtes dans le moule.
On peut aussi simplement tramper le dessus du cake dans le glaçage mais la recette permet de le recouvrir entièrement. Il vous restera donc pas mal de glaçage.

images : n.v.quelques-choses

 

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Crumble pommes-canneberges

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Une semaine qu'elle attend sagement dans mon ordi cette petite recette, il faut dire que ces derniers temps j'ai l'impression de courir après le temps. C'est fou cette sensation d'attendre d'avoir un moment tranquille pour faire les choses qui me trottent dans la tête et en même temps de ne pas arriver à les faire quand j'ai le temps. C'est peut être tout simplement le signe qu'il faut parfois lever le pied, ralentir, arrêter de courir après ça queue et accepter de lâcher certaines choses. En attendant, il y a une chose que je ne suis pas prête à lâcher pour l'instant, même si tout le monde (et même moi) s'accorde pour dire qu'il faudrait bannir le sucre de nos assiettes, ce sont les desserts.

Alors voilà, une petite recette de crumble qui a bien clôturé un dimanche soir et m'a permis de faire encore baisser le tas de pommes qu'il me reste depuis notre cueillette. Parce que même si ça fait un bout maintenant qu'elle est passée cette cueillette, la récolte a été encore incroyable cette année (il faut dire qu'on a eu l'aide de notre nouvel ado). Donc près les compotes, confitures, tartes et autres desserts autour de la pomme, il était temps de faire un crumble. 

Une super invention le crumble, une sorte de tarte Tatin à l'anglaise. Pas besoin de pétrir ou d'étaler, c'est vraiment une façon géniale de cuisiner un dessert fruité sans avoir besoin de temps ni de se prendre trop la tête. Simple, rapide et bon comme j'aime.
Cette version n'est pas révolutionnaire mais je craque toujours pour la petite touche acide qu'apportent les canneberges. Et puis cette fois j'ai mélangé farine de riz et farine de blé et j'aime beaucoup. D'ailleurs, j'aime de plus en plus ajouter de la farine de riz, je trouve que ça apporte un petit côté qui craque, une sorte de "croustillance". Je n'aime par trop inventer des mots (à part des surnoms pour mes ados) mais là, je n'arrive pas à trouver d'autre façon de décrire cette sensation sous la dent. Ceci dit, si vous n'avait pas de farine de riz c'est pas grave, la version tout blé est pas mal non plus;).

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Crumble pommes-canneberges

• environ 5 pommes épluchées et coupées en morceaux
• 180 g de canneberges fraiches ou congelées

pour le crumble

• 100 g de farine (ici 50 g de farine de riz + 50 g de farine de blé)
• 100 g de sucre (ici 50 g de cassonade + 50 g de sucre blanc)
• 100 g de poudre d'amandes + 1 c. à soupe pour le fond du moule
• 100 g de beurre froid coupé en morceaux

Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger tous les ingrédients du crumble du bout des doigts, sans trop chauffer, pour obtenir une mélange sableux-grumeleux et réserver.
Répartir 1 c. à soupe de pâte et 1 c. à soupe de poudre d'amandes au fond d'un plat allant au four. Mélanger les pommes coupées et les canneberges dans un grand bol puis les déposer dans le plat. Répartir le reste de pâte sur les fruits.
Enfourner laisser cuire 50 min. environ.
Laisser tiédir ou refroidir complètement avant de servir.

On peut aussi ajouter quelques flocons d'avoine à la pâte pour lui donner un peu plus de texture.

images : n.v.quelques-choses

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Le Pastizzu (Flan Corse)

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Avec sa texture bien particulière et son parfum citron, j'ai longtemps cru que ce dessert était une spécialité de ma Minnà*, SA recette spéciale de flan, avant de découvrir qu'en fait, comme l'Ambrucciata ou le Fiadone c'était un pilier des desserts corses, une recette traditionnelle classique.
Le Pastizzu** fait partie de ces recettes toutes simples qui semblent avoir toujours existé et permettent d'utiliser des restes, une de ces recettes de pauvres, intelligentes et vraiment délicieuses. Du pain rassis, du lait, des oeufs, un peu de sucre et le zeste d'un citron, rien de bien compliqué mais quel résultat!!
Je suis d'ailleurs sûre qu'on en retrouve des variations dans beaucoup d'autres régions sous des noms différents.

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Je n'ai jamais pu mettre la main sur la recette de ma grand mère, je ne suis d'ailleurs pas sûre qu'elle l'ait noté quelque part, je soupçonne quelle la faisait de mémoire. J'ai en fait découvert le secret du Pastizzu peu de temps après mon arrivée à Montréal bien loin de l'île de beauté.
C'est chez un bouquiniste, au détour d'un bac, que je suis tombée sur l'édition spéciale "recettes corses" d'un magasine que je ne connaissais pas et qui contenait entre autre la recette de ce flan au pain. J'ai fait quelques mini ajustements à cette recette et j'ai déposé le magasine dans un coin sans plus l'ouvrir, mais je l'ai toujours, il ne m'a pas quitté depuis.
C'est bizarre, même si chaque fois que j'entreprends un grand tri j'hésite à m'en débarrasser, il reste là. Je crois que je le garde simplement parce qu'il renferme cette recette de flan (que j'ai pourtant déjà copiée dans un de mes carnets, on n'est jamais trop prudente). Peut être aussi que je le garde parce qu'il représente un peu ce que c'est que de s'installer loin de ce que l'on connait. Le moment où on se rend compte que ce besoin et cette envie de découvrir des choses nouvelles et de vivre ailleurs a fait aussi remonter à la surface ce qui nous a nourri et fait grandir, nos racines, notre histoire, notre culture. Bref, toutes ces petites choses qui font partie de nous sans qu'on en soit toujours conscient, qui font qu'on est tous un peu différents et qui ont besoin d'être partagées pour mieux se connaitre.

Donc ce flan c'est un peu un bout de "mon île" mais c'est aussi et surtout un souvenir de ma Minnà que je partage, un moment de douceur avec du caractère.

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Le Pastizzu

• 4 tranches de pain de campagne rassis (environ 80 g)
• 1 L de lait
• 150 g de sucre
+ 50 g de sucre pour faire un caramel
• les zeste d'un citron
• 6 oeufs

Dans une casserole, mélanger le lait, les 150 g de sucre, les zestes de citron rapés, le pain rassis coupé en morceaux et porter à ébullition.
Retirer le mélange du feu, le mixer et le laisser tiédir.
Préchauffer le four à 240°C.
Mettre le reste du sucre (les 50 g) et une cuillère à soupe d'eau dans un moule et chauffer pour obtenir un caramel.
Battre les oeufs en omelette, les ajouter la préparation et verser le tout dans le moule.
Déposer le moule dans un bain-marie et cuire au four pendant 45 min.
Laisser refroidir et démouler.

Bien sûr on peut utiliser autre chose que du pain de campagne, il faut juste s'assurer dans utiliser environ 80 g.

* Minnà veut dire grand-mère en corse
** Le mot Pastizzu désigne de ce flan au pain mais veut aussi dire pâte (pastizzeria = pâtisserie).

 

images : n.v. quelques-choses

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clafoutis aux canneberges

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Le premier janvier, il parait qu'il faut manger des lentilles si on veut attirer la fortune. Cette année, pour l'occasion, mon amie Marie nous avait préparé un super diner : des lentilles pour apporter la chance et la fortune (parfaites vu les températures) et un clafoutis aux canneberges  vraiment trop bon pour le dessert. Alors quand j'ai croisé ce petit paquet de canneberges tout seul (ou presque) au détour d'une allée, j'ai soudain eu envie de ce clafoutis.

Les canneberges, grandes airelles rouges d'Amérique du nord connues aussi sous le nom d'atoca (nom amérindien) au Québec et plus souvent appelées par leur petit nom anglais cranberries, sont surtout super connues pour accompagner la dinde de Thanksgiving ou de Noël. Pourtant, avec leur pouvoir antioxydant et leur petit côté sur, ces petites baies sont vraiment irrésistibles. Comme elles sont plutôt acides, on les consomme rarement nature mais j'avoue que j'aime bien en croquer quelques-unes juste comme ça, sans artifices. J'aime aussi ajouter des canneberges séchées à mon granola mais attention celles sans sucre ajouté, naturelles et plus goûteuses (sans petit goût synthétique ni coté vieux bonbon). 

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Pour cette version aux canneberges, j'ai repris ma recette de clafoutis aux cerises (sans gluten), j'y ai juste ajouté un peu de sucre pour contre balancer l'acidité des fruits et remplacé la fécule de maïs par de la farine de riz. Essai réussi en ce qui me concerne. C'est encore acide mais c'est aussi ce qui est bon avec les canneberges, ça vous réveille les papilles.

Clafoutis aux canneberges

• un paquet de canneberges congelées ou fraîches (environ 350 g)
• 3 oeufs
• 125 ml de crème liquide (125 g)
• 45 g de farine de riz (ou fécule de maïs)
• 40 g de poudre d'amandes
• 1 pincée de sel
• 100 g de cassonade
• 20 g de sucre + pour le moule
• 1 c. à café d'extrait de vanille ou les grains d'une gousse de vanille

• sucre glace pour décorer

Préchauffer le four à 200°C.
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre d'amandes, les sucres et le sel. Fouetter les ingrédients liquides dans un autre bol puis les incorporer aux ingrédients secs.
Beurrer généreusement un plat allant au four et en saupoudrer le fond du moule avec une cuillère de sucre. Déposer les canne berges dans le moule puis recouvrir avec la pâte.
Faire cuire 50 min. environ.
Laisser refroidir avant de saupoudrer de sucre glace.

 

images : n.v. quelques-choses

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nouvelle année, chalet et riz au lait

Mon début d'année a été un peu cahotique, la forme n'était pas vraiment au rendez-vous, ma tête souvent ailleurs - pas mal accaparée entre autre par une bonne masse de travail - et aucune envie de me brusquer. Je ne me suis pas sentie pleine d'énergie comme je l'aurais voulu, j'ai donc en quelque sorte démarré mon année un mois plus tard. De nouveau en forme, sans bonnes résolutions (je n'aime pas en prendre, elles sont un peu comme des promesses d'ivrogne, on les oublie aussi vite qu'on les a prises et puis ça me stresse), avec juste une promesse à moi même d'essayer de m'améliorer un peu chaque année (ça ne marche pas toujours mais ça met moins de pression et je trouve ça plus positif) j'ai enfin commencé mon année. Il faut dire que 2017 va être une année de grands chiffres chez nous : 18 ans pour l'ado n°1, 16 ans pour l'ado n°2 et une nouvelle dizaine pour  moi...

Et oui, 50!!!!!!!! un vrai cap il parait. J'avoue c'est fou, je n'ai rien vu passer et je ne m'en rends toujours pas vraiment compte (à part quand je le dis à quelqu'un ou que je dois rentrer mon année de naissance sur certains sites, ça défile pas mal plus qu'avant). Je ne me sens pas vraiment plus sage ni plus zen mais je ne désespère pas, ça arrivera bien un jour. En attendant après avoir fêter ça comme il se doit, bien entourée et super gâtée - avec une "visite surprise" de ma super sister comme bonus - j'ai entamé ma nouvelle année par une escapade dans un chalet (merci Christelle pour l'adresse, promis je te raconte ça vite). Ça faisait trop longtemps qu'on n'était pas sorti de la ville et ça nous a fait vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de bien. Être au calme sans téléphone ni internet, faire des balades en raquettes (j'adore les raquettes, j'avais presque oublié), voir passer un mini troupeau de chevreuils (véritable petit moment d'émerveillement), se réfugier au chaud... Bref, plein de petits bonheurs.

Le rapport avec le riz au lait, et bien, juste l'envie de prolonger un peu la sensation d'être dans un cocon, l'envie de manger quelque chose de doux et de réconfortant. Parce que le riz au lait c'est simple mais ça fait toujours du bien, un peu comme un chocolat chaud, un bol de soupe ou une tartine de pain beurré et ça serait un dessert d'hiver parfait dans un chalet.
Et puis, il neigeait ce matin, ça m'a donné envie manger du blanc.

Le riz au lait

• 1 L de lait (entier)
• 100 g de sucre
• 150 g de riz rond type arborio
• 1 gousse de vanille
• 1 bâton de cannelle (facultatif)

Mettre le lait, le sucre, les grains de la gousse de vanille et le bâton de cannelle dans une casserole et amener à ébullition en remuant de temps en temps.
Ajouter le riz, mélanger, réduire le feu et laisser cuire à couvert pendant 40 minutes.
Laisser refroidir quelques minutes et répartir dans de contenants hermétiques ou des ramequins.

Pour une consistance plus épaisse, découvrir 5 à 10 minutes avant la fin de la cuisson.

 

images : n.v. quelques-choses, p. Beausoleil

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