Douces empanadas

Peu de recettes ces derniers temps par ici, pourtant cette petite version d’empanadas était prête à être partagée depuis un bon moment déjà. Pourquoi avoir attendu qu’il n’y ait presque plus aucune feuilles sur des arbres et que Noël pointe le bout de son nez pour le faire alors que je m’étais dit que ces petits chaussons pleins de douceur seraient parfaits pour le lunchs de la rentrée? Je ne suis pas sûre. C’est peut être la faute au flou imperceptible qui s’est installé doucement entre les journées de travail et les week ends qui se suivent à la fois différents et tellement semblables depuis quelques mois, ou peut être un léger manque de motivation, ou encore une bonne dose de procrastination, ou certainement un mélange de tout ça… Toujours est il que cette fois, j’aurai pris plus que mon temps pour partager ces mini délices. Oui oui, des délices (je ne pèse plus mes mots) que je ne fais d’ailleurs pas assez souvent à mon goût.

D’abord, il y a ce nom empanadas. Je ne sais pas ce que le mot vous évoque, mais moi, ça me donne des envies de voyage au Mexique, des envies de long trajet en bus, de chaleur, de couleurs, de découverte de sites mayas, de plage à l’eau turquoise… Bref, j’entends presque les mariachis roucouler à mes oreilles. Et puis ce format pratique et ludique de chausson, moi j’adore.
Autant le dire tout de suite, cette recette là n’est pas super épicée comme on pourrait le croire. Elle est toute douce avec ses raisins secs et ses pignons. C’est d’ailleurs peut être cette douceur qui fait qu’on l’aime à l’unanimité chez nous.

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La recette originale de la pâte était faite avec de l’huile végétale neutre, mais comme je préfère l’huile d’olive et que je n’ai d’ailleurs pas d’autre huile chez moi, c’est ce que j’utilise, mais libre vous d’utiliser autre chose pour un goût un peu moins prononcé. Quant aux pignons, vu leur prix souvent prohibitif, je les remplace très souvent par des noisettes ou un mélange de noisettes et d’amandes hachées grossièrement, c’est tout aussi bon. Et puis si cette version sucrée-salée vous semble trop douce, pas de problème, il suffit d’ajouter un peu de piment à la farce ou simplement de la manger accompagnée d’une petite sauce piquante. Je vois déjà la moustache sortir la Cholula du placard.

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Empanadas au boeuf, tomates, pignons et raisins secs

la pâte

• 350 g de farine
• 170 ml d’huile d’olive (ou 100 ml d’huile neutre + 70 ml d’huile d’olive)
• 1 oeuf
• 50 ml de lait
• 50 ml d’eau tiède
• 5 g de sel

La farce

• 500 g de boeuf haché
• 3 belles tomates
• 1 oignon ciselé
• 75 g de pignons (ou noisettes)
• 50 g de raisins secs blonds
• 2 c. à soupe d’uile d’olive
• sel et poivre
• 1 oeuf pour dorer

Mélanger la farine et le sel puis ajouter les huiles et l’oeuf.
Travailler la pâte et incorporer délicatement l’eau et le lait. Laisser reposer 1h.
Laver, sécher et couper les tomates en cubes.
Faire revenir les oignons dans l’huile d’olive puis ajouter la viande et faire revenir rapidement.
Incorporer les tomates et cuire à feu doux 15 min. Ajouter les pignons et les raisins secs, saler et poivrer.
Étaler finement la pâte et découper des cercles d’environ 15 cm de diamètre.
Répartir la farce sur la moitié de chaque disque et refermer les empanadas en pinçant pour souder.
Dorer à l’oeuf. Cuire une vingtaine de minutes. Manger chaud ou froid.

On peut ajouter un peu de piment pour une version plus relevée.

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Comme un cheesecake aux framboises

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Plus de 32 degrés dehors et des envies de glaces, voilà tout ce qu’il fallait pour refaire enfin la recette de yogourt glacé. Cette fois, j’y ai ajouté des framboises, histoire d’accentuer un peu son petit goût de cheesecake et puis parce qu’il m’est absolument impossible de résister à la vue de framboises. Non mais, qui peut résister à des framboises en été? En fait, c’est quasi impossible quelle que soit la saison, mais franchement, quand il fait chaud et qu’on a envie de se nourrir presque exclusivement de fruits, c’est encore plus difficile.

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Mon plan était simple, pas de préparation compliquée ni de coulis, juste l’envie de lancer quelques fruits dans la préparation et de voir ce que ça pouvait donner. C’est ce que j’ai fait, j’ai simplement ajouté 2 poignées de framboises à la glaceven train de turbiner et ça a marché. Une version rosée, riche et délicatement parfumée, presque parfaite de yogourt glacé comme un cheesecake aux framboises, à laquelle j’ai encore plus de mal à résister quand elle est accompagnée de framboises fraîches.
Mais c’est vrai, pourquoi résister?

Yogourt glacé aux framboises

pour 1 L de yogourt glacé
• 240 g de yogourt entier
• 250 de fromage à la crème (Kiri, Philadelphia...)
• 120 g de sucre
• 200 g de crème liquide à 30% ou 35 %
• 1 c. à café d’extrait de vanille
• framboises fraiches au goût

Mélanger le yogourt, le fromage à la crème et le sucre à l'aide d'un fouet.
Ajouter la crème et l’extrait de vanille et mélanger de nouveau au fouet électrique pendant 2 min.. Si le mélange parait encore grumeleux, on peut le lisser en mixant à l'aide d'un mixeur plongeant.
Verser a préparation dans une sorbetière et faire turbiner pendant 20 min. environ. Ajouter les framboises légèrement écrasée 5 min. avant la fin.
Transvaser dans un récipient propre, couvrir et mettre au congélateur.

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images : n.v. quelques-choses

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Tarte aux fraises de fin de vacances

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Ce devait être presque 3 semaines au Portugal, ça aura été 7 jours en Gaspésie et franchement aucun regrets.
7 jours en camping car (baptême réussi) à se remplir les yeux, à découvrir des paysages splendides, à avoir l’impression d’être parti très très très loin et à se dire que s’était bien dommage qu’on ait pas pris le temps de découvrir cette région magnifique plus tôt. Et puis, après le fleuve grand comme un océan, les côtes encore sauvages, les forêts et les herbes folles de bord de route, il a bien fallu rentrer. On a quand même terminé par un petit détour sur l’Île d’Orléans, toujours aussi jolie, qui nous a permis de rapporter en plus de super souvenirs, un très gros panier de fraises. Parce que les fraises de l’île d’Orléans, ça n’a rien à voir avec les fraises hypertrophiées que l’on trouve malheureusement trop souvent près de chez nous, on n’y résiste pas.

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Presque aussi petites que des fraises des bois, parfumées et sucrées juste comme il faut, parfaites pour être mangées sans artifices, elles m’ont donné envie de faire une tarte. Rien de fou, un truc tout simple et frais. Une pâte sablée légèrement différente avec un soupçon de farine de noix de coco retrouvée dans le placard, un peu de crème pâtissière au citron pour un effet frais acidulé, et des fruits. Quant à la forme, ça faisait longtemps que j’avais envie d’une tarte longue sans bord, comme un sablé géant recouvert de fruits.
Une envie assouvie à refaire avant la fin de l’été c’est sûr.

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Tarte aux fraises : pâte coco et crème citron

Pâte sablé coco

• 40 g de farine de noix de coco
• 65 g de farine de blé
• 60 g de sucre
• une pincée de sel
• 65 g de beurre doux froid
• 1 jaune d’oeuf
• 1 à 2 c. à soupe d’eau

Préparer la pâte. Mélanger le beurre et la farine pour obtenir un mélange sableux puis incorporer les autres ingrédients. Ajouter de la farine ou de l’eau au besoin.
Former une boule et réserver au frais au moins une heure.
Préchauffer le four à 180˚C.
Étaler la pâte sur un plan fariné, la découper en un rectangle et le déposer sur une plaque allant au four recouverte de papier cuisson, ou mettre la pâte dans un moule à tarte.
Cuire à blanc (sans garniture) pendant environ 20-25 min. et laisser refroidir

Crème pâtissière

• 250 ml de lait entier
• 1 jaune d’oeuf
• 40 g de sucre
• 20 g de fécule de maïs (Maïzena)
• zeste d’un citron râpé

• petites fraises pour la garniture (minimum une barquette)

Mettre les zestes du citron dans le lait et porter à ébullition.
Fouetter le jaune d'oeuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis incorporer la fécule de maïs. Verser doucement le lait chaud sur le mélange sans cesser de fouetter. Remettre le mélange dans la casserole et cuire environ 5 min. à feu doux en remuant constamment avec le fouet. Le mélange doit épaissir. La crème est prête quand la petite mousse disparait. Transvaser rapidement dans un autre contenant (pour stopper la cuisson) et filmer au contact pour éviter qu'une petite peau se forme sur le dessus.
Réserver au frais au moins une heure.

Étaler la crème froide sur la pâte et décorer avec les fraises coupées ou entière selon leur taille.



On peut aussi faire la pâte sans farine de noix de coco en mettant 125 g de farine de blé en tout.
On peut faire la crème pâtissière 1 ou 2 jours à l’avance si on veut.
Pour un goût citronné plus prononcé, on peut aussi ajouter le jus du citron à la crème cuite avant de la mettre au réfrigérateur.

images : n.v.quelques-choses



Mousse au chocolat à l'Aquafaba

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Aquafaba, un son exotique, un mot qui pourrait désigner une danse ou un fruit brésilien, en tout cas une façon assez sexy de nommer l’eau de légumineuse. Parce que oui, l’Aquafaba n’est rien d’autre que de l’eau de pois chiches, ou d’autres légumineuse, qui peut être utiliser en remplacement des oeufs dans certaines recettes pour en faire des versions végétaliennes comme cette délicieuse petite mousse au chocolat.
J’avoue, ça m’aura pris un peu de temps pour me lancer, probablement parce que même si j’étais très curieuse de goûter de cette mousse chocolatée, l’association pois chiches et problèmes gastriques était toujours là en arrière pensée. Ne me dites pas que vous n’y pensez pas gaz chaque fois que vous devez cuisiner des pois chiche. C’est un peu comme pour certains choux, on adore, mais on redoute les effets secondaires.

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Donc une fois les préjugées et les craintes passés, cette recette tout ce qu’il y a de plus facile a été une vraie révélation. MAIS POURQUOI!! Pourquoi je n’ai pas essayé plus tôt!
Vous l’aurez compris, je ne vais pas m’attarder des heures, ça a été un succès total, du moins en ce qui me concerne. La moustache lui préfère toujours la version classique avec oeufs. C’est d’ailleurs devenu ma version préférée de la mousse au chocolat. Une mousse légère, gourmande, sans arrière goût et surtout beaucoup moins écoeurant que ce que peut l’être quelque fois la version classique. Et puis en ce qui concerne les éventuels effets secondaires, je dois dire qu’il n’y en eu aucun.
Alors à bas les préjugés, vive la mousse au chocolat l’Aquafaba!

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Mousse au chocolat à l’aquafaba

• 50 g de chocolat noir 70%
• 60 ml d’aquafaba à température ambiante (la valeur de l’eau d’une boite de conserve de gr)
• quelques gouttes de citron (ou de vinaigre de cidre)
• 1 c. à soupe de sucre

Faire fondre le chocolat au bain-marie e laisser tiédir
Battre l’eau de pois chiche au fouet électrique pendant 3 min. environ, ajouter le jus de citron puis continuer à battre encore 5 minutes jusqu’à ce que le mélange soit bien mousseux. Ajouter le sucre et continuer de fouetter jusqu’à ce que la mousse soit compacte.
Incorporer délicatement le chocolat fondu.
Mettre au frais au moins 1h.

images : n.v. quelques-choses
Merci à Emma d’avoir servi de modèle:)

Pain cannelle et raisins

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Et oui, moi aussi comme beaucoup ces dernières semaines/mois, j’ai succombé à la folie du pain maison. C’est fou comme l’envie de pain de faire du pain s’est répandue rapidement. Une envie de se faire du bien, un besoin de quelque chose de simple et satisfaisant. Peut être aussi celui de savoir que l’on est capable de faire avec peu, de retrouver un certain savoir-faire. Besoin d’un retour aux sources, à l’essentiel...
En ce qui me concerne, arriver à faire du pain relève toujours un peu de la magie. Il y a toujours une effet de surprise et d’émerveillement face au résultat final.

Donc, comme beaucoup aussi, j’ai ressorti la super recette de pain cocotte sans pétrissage quasi inratable qui avait déjà envahi internet il y a quelques années. J’ai même fait une tentative de levain. On passera rapidement sur l’expérience levain qui a été un ratage total et que j’ai laissé de côté pour l’instant. Je ne m’avoue pas vaincu pour autant, je re-tenterai certainement l’expérience plus tard, mais pour l’instant, je vais me concentrer sur la maitrise du pain cocotte.

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Après plusieurs fois à refaire la recette de pain blanc de base, l’envie de me lancer un peu et de varier les goûts est arrivée. Le choix était facile, le pain raisin-cannelle fait partie de mes pains fantaisies préférés, il s’est donc imposé tout seul.
Quelques petits recherches, un premier essai plus tard et voilà, coup de coeur absolu pour la version maison de ce pain gourmand. Les raisins légèrement brûlés à l’extérieur alors que ceux à l’intérieur restent humides et tendres, les épices qui donnent une couleur un peur rustique à la mie et une odeur incroyable à la maison pendant la cuisson… Autant dire qu’il a fallu se faire violence pour résister à l’envie de le dévorer au complet à peine sorti du four et qu’on a du faire une deuxième fournée très rapidement.
Un “pain du dimanche” délicieux avec du fromage, à tomber tartiné de fromage à la crème, mais que je préfère encore tout nu.

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Et comme un essai réussi en appelle souvent un autre, on a déjà réfléchi à la prochaine variation de ce pain cocotte. Suggestion de l’enfant n°2, le mariage figues et noisettes. Ça devrait être pas mal aussi.
Tut ça pour dire qu’on n’en a pas encore fini avec le pain maison chez nous.

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Pain cannelle et raisins

• 1 cocotte en fonte de préférence
• 1 grande casserole avec couverte

• 450 g de farine
• 1 c. à café levure de boulanger sèche (levure sèche active*)
ou 15 g de levure fraiche
• 1 c. à café de sucre
• 1.5 c. à café de sel
• 3 .c à soupe de cassonade
• 1c. à soupe de cannelle moulue
• 1/2 c. à café de gingembre moulu
• 2 pincées de clou de girofle moulu (optionnel)
• 150 g de raisins secs (Sultna)
• 430 ml d’eau tiède
• 50 g de farine pour enrober

Préparer la pâte la veille

Diluer la levure avec la cuillère à café de sucre dans la moitié de l’eau et attendre 5-10 min. Le mélange va mousser.
Dans une grande casserole avec couvercle mélanger tous les ingrédients secs. Ajouter l’eau et la levure diluée et mélanger jusqu’à ce la farine soit complètement humidifiée.
Couvrir et laisser reposer 12h ou toute la nuit.

Préchauffer le four à 235°C.
Mettre les 50 g de farine dans un bol et réserver.
Faire dégonfler la pâte directement dans la casserole en la rabattant sur elle même au moins 6 fois.
Former une boule (c’est une peu mou et collant), la déposer dans le bol et l’enrober avec la farine. Couvrir d’un linge te laisser reposer 30 min.
Placer la grille en bas du four et mettre la cocotte vide fermée à chauffer pendant 30 min.
Déposer la boule de pâte farinée gonflée sur un papier cuisson puis dans la cocottte ou directement dans la cocotte. Faire des entaille sur le dessus à l’aide d’un couteau ou d’une la me de rasoir, mettre le couvercle et cuire 30 min. puis retirer le couvercle et poursuivre la cuisson encore 30 min.
Sortir le pain de la cocotte et laisser tiédir sur une grille.

* levure type Fleichmann’s traditionnelle

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