Je suis une grande fan des figues, je crois que je pourrais en manger presque tous les jours quand c’est la saison. J’en fais toujours quelques pots de confiture pour faire durer l’été, quelque fois une tarte mais j’aime surtout les manger comme ça, sans rien, tout simplement. Alors même si je rêve devant certaines recettes aux figues, il est assez rare que je les fasse, probablement par peur de gâcher ce plaisir simple. Mais dans cette recette, en plus des figues il y avait la farine de châtaignes qui m’évoque toujours les parfums de la Corse et le goût des beignets à la farine de châtaigne de ma Minnà et le romarin, ma plante aromatique préférée, je ne pouvais donc tout simplement pas passer à côté sans l’essayer.
C’est vrai qu’elle n’est pas aussi neutre que les autres cette farine de châtaigne avec son goût bien particulier à la fois doux et rustique, elle n’est d’ailleurs souvent utilisée qu’en petites touches dans les recettes. Mais avec la vague du sans gluten, on la voit de plus en plus et de plus en plus souvent en tant que vedette et ça fait du bien. La mienne je la rapporte de Corse à chaque fois que j’y vais et comme je ne l’utilise pas tous les jours et qu’elle a toujours pour moi une petit côté rare donc précieux, je la conserve au congélateur pour qu’elle garde toute sa saveur et son parfum. Je la ressort dès que je trouve une recette qui me semble valoir la peine d’entamer mon trésor, je commence d’ailleurs a en avoir quelques unes.
En ce qui concerne ce gâteau de transition ou de début d’automne, il est vraiment délicieux, pas sec du tout (il reste d’ailleurs assez humide) et il cale bien les fringales d’après midi. Je suis sûre qu’il serait parfait après une longue marche en forêt.